El Mariachi

Synopsis:

El Mariachi vient pour chanter, jouer de la guitare, transmettre oralement les traditions de sa famille. Malheureusement, la ville dans laquelle il cherche à s'installer a un autre visiteur, qui arrive en même temps que lui... Un tueur, qui transporte ses armes à feu dans un étui à guitare. Le baron de la drogue local et ses hommes de main confondent El Mariachi avec le tueur, et le pourchassent à travers la ville pour le descendre et mettre la main sur son étui.

Critique:

Voici le premier long métrage de Robert Rodriguez, que j'ai vu il y a peu, et pour un premier film c'est vraiment pas mal, contrairement a certain, on voit bien qu'il a fait avec les moyens du bord, il ne bénéficiait pas de moyens conséquent.

Début a l'écran de son personnage mythique ; le mariachi ou El mariachi, un film de pro fait avec des moyens amateurs, malgré un budget riquiqui (plus ou moins 7000$ a l'époque), réussi un film, ou plutôt le prototype de Desperado, pas de plan géniaux, des scènes brutes a l'écran pas de complication pour cette histoire de musicien, qui pris dans un infernal quiproquos ou il se défendra coute que coute, pour devenir ce qu'il est un musicien, en quête de vengeance, pour venger son amour, car forcer et contrains.

Un casting d'inconnu pour un film de série B vraiment ambitieux, avec Carlos Gallardo qui jouera uniquement le rôle d'el mariachi pour ce seul film, mélange de douceur et de brutalité, un regard d'ange qui subira les événements pour ensuite les affronté, leur « trophée » si je puis dire est domino qui joue dangereusement avec deux hommes, une actrice au charme ravageur, qui joue bien, puis deux méchants, deux vrais méchants, enfin un vrai faux et un vrai, d'abord il y a Mauricio joué par Peter marquardt, le bon gros dealer de drogue par excellence, cheveux gominé, cigare a la bouche et qui envoie tout le monde se faire tué a sa place, pas un chef d'œuvre mais du classique, alors que Jaime de Hoyos joue l'homme a l'étui bourré d'armes, d'une froideurs consternante, limite nonchalant pour un tueur redoutable.

Il y a au final un goût relativement amer, un goût d'inachevé, mais aussi l'impression d'avoir assisté a un chef d'œuvre du genre, car ce manque de moyens et ce qui en fait sa particularité et sa force.