The Wreslter
Synopsis:
A la fin des années 80, Randy Robinson, dit The Ram ("Le Bélier"), était une star du catch. Vingt ans plus tard, il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier... Brouillé avec sa fille, il est incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque : il ne vit que pour le plaisir du spectacle et l'adoration de ses fans. Mais lorsqu'il est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match, son médecin lui ordonne d'abandonner le catch : un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de renouer avec sa fille et, dans le même temps, entame une liaison avec une strip-teaseuse vieillissante. Pourtant, son goût du spectacle et sa passion pour le catch risquent bien de reprendre le dessus et de le propulser de nouveau sur le ring...
Critique:
Âpres The Fountain, Requiem for a Dream, Pi, Darren Aronofsky revient avec The Wreslter, l'histoire qui "pourrait" être celle d'un vrai lutteur professionnel. Rares sont les films qui parlent de catch au cinéma, celui ci se démène pour montre les deux cotés de ce sport-spectacle si spectaculaire au travers de Randy "The Ram" Robinson. On ne voit qu'une infime partie de son illustre gloire présente au générique de début et on bascule vingt ans plus tard.
Je trouve que Darren Aronofsky est très intelligent dans la façon de voir son film, car d'une c'est une vrai fiction documentaire et deuxièmement c'est un parallèle subtil avec la vie de son propre interprète. Ici Randy n'a plus rien, il vit dans une gloire et une illusion perdu de son glorieux passé, essayant malgré tout d'exister, multipliant les galas et spectacles mais après sa crise cardiaque il veut renouer avec sa fille, sortir avec une stripteaseuse ...
Le film dénonce et informe de la difficulté qu'on ces lutteurs a avoir une nouvelle vie, des pratiques dangereuses pour les obliger a rester en forme, de la starification a outrance de leur sport mettant ainsi en danger leur propre santé. Pour jouer Randy rien ne valait mieux que Mickey Rourke, une gueule d'ange cabossé, longtemps considérer comme ringard, qui a subit un entrainement de forcené pour devenir ce catcheur, j'ai été surpris par son interprétation, son Golden Globes est justifié a coté de sa Marisa Tomei est très attirante et surtout elle joue bien et juste, puis Evan Rachel Wood qui joue sa fille est pas mal.
Mickey Rourke est définitivement de retour, avec ce film bien interprété, un petit bijoux !!! Darren Aronofsky est brillant, je cours de ce pas regardé ces films précédents.