crazyheart

Synopsis:

A 57 ans, Bad Blake, chanteur de country, vit toujours sur la route, jouant des vieux hits dans des bars de troisième zone et des salles de bowling. Ce qui lui reste de célébrité disparaît peu à peu. Le mieux qu'il puisse espérer aujourd'hui, c'est de faire la première partie de Tommy Sweet, qui fut son jeune protégé et à qui il a tout appris. De petit concert en petit concert, la route de Bad suit son cours, jusqu'au soir où il fait la rencontre de Jean, journaliste locale. Bad s'attache plus que d'habitude. Même s'il ne fait aucune promesse, et que Jean, mère divorcée, sait qu'elle n'a rien à attendre de lui, ils reviennent sans cesse dans les bras l'un de l'autre. Mais Bad, à peine capable de garder la tête hors de l'eau, est-il capable de s'occuper de qui que ce soit d'autre que lui ?

Critique:

Crazy Heart perpétue avec une certaine tendresse le film sur un musicien, a portée biographique ou non, ici non, c'est un mélange de drame, de romance, de film musical qui peut faire penser a "The Wrestler" mais vraiment de loin puis vous avez vu Mickey Rourke chanter ? Moi non mais Jeff Bridges oui comme c'est le cas dans bon nombre de film du même genre, adapté du roman de Thomas Cobb et réalisé par Scott Cooper.

Bad Blake est un "Crazy Heart" un cœur fou, une personne a l'énergie débordante qui en profite pour vivre, il deviens petit a petit une légende de la country mais a trop jouer avec le feu il fini par ce bruler les ailes, ces cotés sombres ressortes, il se met a boire et sombre dans une lente agonie, ces disques ne se vendent plus et il n'en finit pas de tourner dans des bars miteux, jusqu'au jour ou il rencontre une femme et son fils, pourra t'il changer ? Le seul défaut apparent du film c'est la banalité du propos, c'est a dire la quête de rédemption d'une âme en peine ces quelque chose de déja vu, mis a part sa l'histoire de Bad Blake est attachant, une personnalité attachante qui n'arrive pas a s'empêcher de s'autodétruire, mais l'amour d'une femme, d'une seule femme lui fera remonter la pente, combattant ainsi ces démons interieurs, avant de nous livrer un film Scott Cooper écrit aussi une histoire touchante, deseperant, larmoyant mais emplis d'espoir.

J'avoue avoir une certaine admiration pour les réalisateurs a plusieurs casquettes dont Scott Cooper scénariste et réalisateur, tout d'abord scénariste intelligent ou on a un certain équilibre entre le drame, la romance et le coté musique puis un réalisateur honnête de l'autre coté, on entre vite dans la tête des personnages, le film passe vite et on ne s'ennuie pas ponctué par une musique country bonne et une photographie superbe. Sauf que je l'avoue sans Jeff Bridges en tête d'affiche je ne l'aurai pas regardé, car oui ce film vaut surtout pour un castings impeccable, Jeff Bridges est imprégné par le personnage jusqu'au bout des ongles en passant par les kilos qu'il a pris pour le rôle, il est sincère, attachant; dans la famille Gyllenhal je demande Maggie Gyllenhal absolument touchante, en mère de famille et journaliste qui tombe sous le charme de Bad Blake; j'ai été étonné par Colin Farell qui épatent en chanteur de country qui aide Bad Blake; on trouve aussi le géant Robert Duvall tout aussi bon qu'a l'accoutumé.

Une histoire bouleversant avec un Jeff Bridges renversant

Crazy Heart

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