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Inglourious Cinéma
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  • Ni futur-réalisateur, ni futur scénariste, mais un simple passionnés de cinéma, qui vous livre son avis en toute modestie des films du moments, passés, des navets, des chefs d'oeuvre, des blockbusters, des mauvais films sympathiques, des nanars ...
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29 février 2012

la Verite si je Mens

laveritesijemens

Synopsis:

Edouard Vuibert est au bout du rouleau. Victor Benzakem, entrepreneur prospère du quartier du Sentier, le prend sous son aile quand une bagarre l'oppose a deux joueurs de bonneteau. Le prenant pour un juif, il décide de l'embaucher comme manutentionnaire. Eddie laisse le quiproquo s'installer sur ses origines et il va faire son chemin dans une communauté chaleureuse jusqu'à séduire Sandra, la fille de son patron. Mais au cours de la préparation du mariage, Eddie se démasque involontairement. Il n'est pas juif ! Il déchaine alors le scandale et la colère de la belle Sandra.

Critique:

En 1997 sortait alors « La Vérité si je mens », comédie au succès surprises qui se passe dans le sentier que je vais chroniquer sur mon blog, apres le 2 et le 3, un petit article sur la genèse de cette saga comique que j'adore. Avant de voir le jour, le film devait être adapté d'un livre écrit par Michel Munz, « Rock Casher », un roman sur la communauté séfarade du Sentier, vu par un pianiste ashkénaze sortie en 1988, au travers de la société Vertigo, des producteurs prennent une option sur le livre, mais faute d'argent le projet capote. En 1993 Michel Munz ne désespère pas et travaille avec Gérard Bitton, l'idée de transposer le livre est abandonné, mais pas celle d'écrire une comédie sur le sentier, c'est alors qu'en 1995 le trio Aïssa Djabri, Farid Lahouassa et Manuel Munz au travers de Vertigo retente sa chance, avec le succès du « Péril Jeune » de Cédric Klapisch ils sont prix au sérieux et ils donnent les clés du camion a Thomas Gilou.

Moi qui ne l'avais pas vus depuis longtemps, ce premier opus est vraiment différents des deux suites, l'histoire concoctait est beaucoup plus terre a terre, Eddie est un mec paumé, qui n'a plus de thunes, qui ne sais pas quoi faire et par mégarde tombe les deux pieds en avant dans le sentier, pris sous la coupe d'un certain Victor Benzakem, a ces cotés il vas grandir et apprendre les codes d'un milieu qu'il ne connait pas; Thomas Gilou profite de ce film pour présenter calmement les personnages, leurs personnalités, le destin d'Eddie est surtout pour en faire une comédie cassant les tabous sur cette communauté, une communauté attachante, pratiquante, solidaire dont Thomas Gilou saisi les codes avec facilité pour que l'on puisse rigoler de bon cœur, des gags sur les relations entre personnage, sur la religion, ainsi que le facteur José Garcia, tout cela en finesse et s'en trop en faire, le film est rythmé, agréable a suivre, le coté authentique sans tout le bling-bling des deux suivants est agréable, les acteurs dont j'ai parlé assez dans les deux autres sont savoureux a souhait avec un petit coup de coeur pour Richard Bohringer, incroyable dans le rôle de Victor Benzakem ainsi que Elie Kakou (R.I.P) tordant du début a la fin

C'est une tornade qui m'amene enc.... pour te dire de regarder ce film !!!

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Commentaires
F
Un premier opus qui pus l'authenticité
B
Un excellent premier volet avec des acteurs impeccables.
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