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Inglourious Cinéma
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  • Ni futur-réalisateur, ni futur scénariste, mais un simple passionnés de cinéma, qui vous livre son avis en toute modestie des films du moments, passés, des navets, des chefs d'oeuvre, des blockbusters, des mauvais films sympathiques, des nanars ...
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30 décembre 2011

Hugo Cabret

hugocabret

Synopsis:

Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…

Critique:

Martin Scorsese est un des cinéastes que j'adore, habitué a faire des films plus violents que sentimental, a la base de magnifique fresque sur la mafia, dont « Casino » ou encore « les Affranchis », Scorsese ne fait en général pas dans la dentelle ce qui est l'opposé du petit film qui nous livre en ce moment joyeux que sont les fêtes de Noël, une surprise tel un cadeau de Noël avant l'heure. C'est un film adapté d'un livre qui se nomme « Hugo Cabret »

Hugo Cabret avait tout pour être un enfant heureux, malgré la mort de sa mère, il vit avec son père un horloger reconnus qui lui transmet toute ces passions, un jour il retrouve un automate en salle état dans le musée ou il travaille, intrigué ils décident ensemble de le réparer mais son père meurt dans un incendie. Attristé, Hugo est recueillis par son oncle qui travaille a la gare, a partir de la Hugo vas aider son oncle a entretenir les horloges jusqu'au jour ou il disparaît a son tour, bien obligé de continué il mènera en même temps la rénovation de son automate en volant les outils a un monsieur qui tient une boutique de jouet. Tout en échappant a l'inspecteur de la gare, il se liera d'amitié avec Isabella, la petit fille de Papa Georges le marchand, pour découvrir les mystères de l'automate et le secret de vieil homme …

Moi en comparaison des gens sceptiques, je m'attendais a quelque chose de bon et Martin Scorsese ne m'a pas déçu !!! Le premier bon point de ce film, c'est la 3-D, un processus que j'aurais tendance a décrier pour la facilité a laquelle on l'appose sur les affiches et pour le peu que cela apporte a un film; ici la 3-D n'est pas qu'un vulgaire accessoire mais bien un prolongement de l'histoire, rendant immersif un film a l'accent très surannée pour rendre ainsi hommage au pionnier du cinéma dont était George Mélies, la scène dans laquelle les Frères Lumières projette l'entrée du train en gare a la Ciotat est particulièrement frappante, c'est pour l'instant le seul film en 3-D réussis que j'ai vu ou elle a une « Vrai » utilité .

Eh oui tout un paragraphe pour la 3-D, la réalisation de Scorsese est somptueuse, les superlatifs me manquent pour le qualifier, une introduction de presque 10 minutes a bases de plan-séquences somptueux juste marqué par une partition d'Howard Shore admirable, le reste du film est a la mesure du bonhomme, immersive, très légère et aérienne avec un rythme constant ou la surprise vas de plus en plus fort, car je ne savais pas avant de le voir que Ben Kingsley allait être George Mélies, la découverte fut aussi forte que celle d'Hugo et d'Isabella pour être au final un film qui réunis les gens et réparent les cœurs tel que notre méchant, terrifiant mais aussi ridicule que son expression du sourire si coincé tel que l'un des rouages de sa jambes. Un castings qui se révèlent puissant, avec des seconds rôles d'envergure, dont les apparitions sont compté mais qui sont inoubliable.

Le rôle d'Hugo est tenu par Asa Butterfield un jeune gamin vraiment attachant qui a tout dans les yeux , un regard qui parle beaucoup plus que des mots et il n'est pas agaçant, un bon point pour lui; la jeune Chloé Moretz vu dans Kick-Ass a un rôle un peu bancal, elle aide Hugo mais tout ne fait pas sincère mais l'enthousiasme dont elle fait preuve pâlie cela; ensuite les adultes avec en tête l'apparition de Jude Law en père courage; le longiligne Sacha Baron Cohen qui incarne un inspecteur dont la seule terreur viens de son chien et de sa gueule fort peu sympathique et sa rédemption n'en est que plus touchante; Helen McCrory joue la femme de George Mélies, froide et distant mais sa carapace ce fêle des que les souvenirs refont surface, une actrice vraiment attachante; mais celui qui est top, top, top, top c'est Ben Kingsley qui se transforme en véritable illusionniste, un magicien du 7eme art ou sa statue de marbre tombe de haut des qu'on retrouve qui il est, redevenant ainsi celui qui l'était, un rôle a la mesure de son talent qui nous le rends ainsi a nous cinéphiles du 21eme siècles; a coté d'eux le grand Christopher Lee, Emily Mortimer, Ray Winstone ...

Martin Scorsese qui nous enchantes pour Noel, un régal ...

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hugocabret2

Le mot de Mlle Clef

Fred a dit tout le bien qu’il pensait de ce film, moi je ne serai même pas émettre une note discordante. J’ai été emporté, et baladé par ce  film, j’ai ri, pleuré comme une midinette. J’ai adoré !!!

 Le petit coté qui a attirait mon attention dans ce film  c’est la manière  dont Scorsese étale son amour pour le cinéma et nous montre comment il maitrise son sujet. Je connaissais l’image de la lune transpercée et avais appréhendé Melies par le livre de Mathias Malzieu , mais la l’histoire de cet homme le premier cinéaste, mais aussi un homme cassé, et dans ce film un personnage secondaire devient  un pont entre ce qu’est le cinéma aujourd’hui et les essais des Freres Lumieres, et Scorsese s’amuse de nous et se sert du film pour faire passer le message. il nous replace en plusieurs reprises à la place du spectateur de 1895. L’image la plus marquante et celle du train qui déraille si au début on regard avec un petit sourire moqueur les gens se levant devant le film des frères lumière ou le train rentre en gare et fuyant devant l’écran.On se retrouve quelques temps après à sursauter quand son train sort de l’écran grâce a la magie de la 3D. la manière dont George Mélies parle et raconte un cinéma qui n’existe plus un cinéma qui n’est voué qu’a une seule chose la détente et a fabriquer des rêves et qui se transforma en autre chose avec l’évolution de la société semble être ce que prédit  le réalisateur qui a décidé de ne tourner que avec cette technologie et dont on sait que son œuvre est emprunt d’une violence et d’un réalisme qui est assez éloigné des œuvres de Mélies.

 

 hugocabret1


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Commentaires
2
Je ne pense pas que ça soit utile que je déverse une fois de plus mon venin ici ;) Juste que le plan séquence que tu cites ne m'a pas impressionné (je sais, je suis méchant avec ce film :) ).
B
Magnifique. Un vrai chef d'oeuvre inattendu de la part de Marty. Critique demain.
M
En effet, quel régal ! Clair que la 3D est bougrement efficace, et comme rarement utile au récit (ah ce final du ciné muet en 3D, totale redécouverte !).
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