The Green Hornet

19 décembre 2011

thegreenhornet

Synopsis:

Britt Reid est le fils de James Reid, le propriétaire du quotidien The Daily Sentinel à Los Angeles. C'est aussi un fêtard invétéré, un peu immature et sans ambition. Lorsque son père décède subitement, il se retrouve brusquement à la tête du journal et découvre en même temps les talents de Kato, le chauffeur et mécanicien de son père, par ailleurs spécialiste en café, expert en arts martiaux, ingénieur et bricoleur de génie. Pendant ce temps, Chudnofsky, un criminel impitoyable, étend son contrôle sur tous les gangs de Los Angeles. Un peu malgré lui, Britt Reid devient un héros masqué ennemi du crime sous l'identité du Frelon vert, avec l'aide de Kato, chauffeur et surtout concepteur de la Black Beauty, une voiture truffée de gadgets.

Critique:

Quand j'ai vu que Michel Gondry allait réalisé « The Green Hornet », cela m'a étonné car c'est pas le gars qui fait dans l'action habituellement, sa spécialité c'est l'imaginaire, la folie du décalage a l'écran, une créativité a tout épreuve mais après tout, il a le droit de faire ce qu'il veut, de se diversifier et de nous montrer une nouvelle partie de son talent.

A la base du film on a une série de 26 épisodes qui fut diffusé initialement dans les années 60 sur ABC et bien plus tard en France, comme d'habitude a la ramasse … James Reid est le propriétaire d'un journal « Le Daily Sentinel » réputé pour être un journal qui ne se laisse pas acheter, il élève son fils durement se coupant de lui par la suite. Mais James Reid meurt et laisse sa fortune, son journal a son irresponsable de fils, Britt un fils gâté pourri qui ne pense qu'a faire la fête. Du jour au lendemain il se retrouve seul, sans employé, il peste car son café et dégueulasse, la il fait la rencontre de Kato, un maitre en arts martiaux doublé d'un petit génie, emporté par son enthousiasme, il parle a Kato son envie de devenir un super-héros comme quand il était petit …

C'est clairement une excellent surprise, Michel Gondry réalise un film au petits oignons, le scénario ne révèle pas de grandes surprises, reprenant les ficelles d'un super héros qui ce cherche il en manie bien les codes, le petit plus revenant a la part donné a Kato qui n'est pas qu'un simple faire valoir, devenant l'égal du héros, ce qui est bien appréciable. Ensuite niveau action, on ne peut qu'apprécier la propreté de la réalisation de Gondry, on ne verse pas dans l'action a outrance, c'est relativement progressif, on apprécie les gadgets du héros, la voiture tunée et armée au couleur du frelon vert, les moments d'actions sont sensationnel, avec l'effet scanner des combats a main nue particulièrement réussi, Michel Gondry y injecte aussi une bonne dose d'humour porté par Seth Rogen et sa bouille de gamin,

Seth Rogen traine son éternelle dégaine d'adolescents geek dans diverses comédies américaines, ici il a le choix d'endosser un rôle plus physique et mature, sa transformation se ressentant au fil de l'aventure, il obtient a mon sens son rôle le plus sérieux, Jay Chou est un acteur que je ne connais pas, c'est une bien belle surprise, bon la v.f n'y rend pas service mais son talent éclate a l'écran , Christophe Waltz le mec qui nous fait aimer a lui seul Inglourious Basterds se balade comme par magie dans son rôle de méchant qu'il joue tout en finesse pour mieux nous surprendre, Cameron Diaz a un petit rôle tout a fait dans l'esprit, rebelle, caractériel mais aussi sexy, Tom Wilkinson apporte quand a lui sa stature, son charisme et son talent ...

Une bonne Greentique pour un film réussi

Posté par FredTarantino à 08:30 - Commentaires […] - Permalien [#]

Tags: Tom Wilkinson, Cameron Diaz, Seth Rogen, Christopher Waltz, Jay Chou, Michel Gondry