Polisse
Synopsis:
Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.
Critique:
Comme j'ai dit pour la critique de The Artist, moi et Cannes sa fait deux !!! Bien que cet année la sélection est des plus attrayantes, « Polisse » de Maiwenn qui a obtenue le prix du Jury qui récompense un film apprécié du jury et faisant preuve d'originalité ou de nouveauté, je dois avouer que je ne suis pas compétent pour commenter ce prix, enfin il fait son trou, passons a la chronique . C'est la première difficulté a mon sens du film, car cela se résume très très vite, c'est une tranche de vie dans l'enfer de la Brigade des Mineurs, une unité de la police composé de personne cosmopolite au envie et aspirations diverses, a la confession religieuse varié, entre Nadine, Fred, Iris, Mathieu, Chrys, Sue Ellen, Balloo, Bamako, Gabriel et Nora ils ne seront pas de trop pour faire leur boulot et aidé les mineurs en détresse. On a droit a tout, viol, pédophilie, enlèvement d'enfant … Des choses horribles, mis bout a bout ou la joie et l'allégresse viennent casser se tourbillon de violence, de ce coté la, le scénario de Maiwenn est relativement équilibré.
C'est un film qui m'aura marqué cette année, pas par la maestria de sa réalisation, mais pour le fond de ce film, le quotidien déprimant de cette brigade ou rien ne leur ai épargné, d'affaire sordide, de maltraitance, de pédophilie, un regard assez juste sur un mal qui gangrène toute la société ainsi que sur des mœurs en évolution, comme l'une des deux adolescentes qui leur explique qu'a 14/15 ans on couche et que ce n'est pas comme avant, ou l'autre qui fait des fellations pour récupérer son « beau » téléphone. Ensuite j'ai quand même a redire, Maiwenn opte pour un style documentaire mais on n'est baladé entre fiction et réalité, ce qui pour moi est gênant car on manque d'un fil conducteur pour lier tout ces événements ce qui se ressent dans le montage un brin chaotique; l'ensemble des personnages malgré que l'on s'y attache sont dans la caricature avec mention pas terrible pour le personnages de Maiwenn. Malgré ces défauts apparents, le film prends réellement aux tripe et Maiwenn impulse un rythme en dents de scie, la mort côtoyant de belle scènes de vie ou la tension est complètement désamorcé (Le fou rire après l'audition de l'adolescente) aidée par des acteurs plutôt bon. Pour le castings etincellant de ce film on a droit qu'a du beau monde, avec Marina Fois, Karine Viard, Nicolas Duvauchelle, Emmanuelle Bercot, Karole Rocher … Mais la j'ai été scotché par un seul mec la dedans, c'est Joey Starr, je gardais l'image d'un mec barge, a coté de ces pompes et la je suis sous le choc, un mec charismatique, sensible et réellement touchant, il me tarde de le voir dans d'autre film
Indéniablement, un film choc !!!