Tamara Drewe

19 septembre 2011

tamaradrewe

Synopsis:

Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les cœurs, Tamara Drewe est l'Amazone londonienne du XXIe siècle. Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix. Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d'obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.

Critique:

Première nouvelle dans mes recherches préliminaires, je viens de voir que Tamara Drewe n'est pas un roman classique a la base, mais un roman graphique, une bande dessiné moi je dirai; signé par Posy Simmonds, qui mêle passage écrit comme dans un roman puis case « dessiné ». C'est au final une bonne surprise, je ne l'ai pas vu et même lu avant car cela ne me disais pas, un pitch « bof » et un argument de vente racoleur (merde alors) avec la silouhette longiligne de la belle Gemma Arterton en débardeur rouge et minishort (Oui racoleurs). Mais pourquoi l'avoir regardé ? Car au final il a une bonne réputation et sa me suffit, c'est un long métrage signé Stephen Frears sortit le 14 Juillet 2010.

J'ai profité du service a la demande de canal plus pour le voir, Tamara Drewe est une comédie britannique assez caustique, a l'époque la jeune Tamara n'est pas tres belle, un nez diforme est toute les moqueries qui vont avec, les années passent, file a toute vitesse quand le vilain petit canard revient changé en cygne, un nez magnifique, des jambes interminables, un boulot de journaliste … Ce qui vas troublé la vie paisible, calme, monotone d'une pension de famille (Un cottage si vous préférez) tenu par Beth, le retour impromptue de Tamara vas joué avec les sentiments de tout ces écrivains hautains, mais aussi perturbé a l'intérieur qu'un typhon en pleine mer et chacun ce révèlera sous son vrai jour.

Un fois le film fini, j'ai regretté de ne pas l'avoir vu au cinéma, Stephen Frears s'amuse a mettre en scène, une comédie légère, enlevé, drôle et forcément contemporaine, c'est rythmé on sent l'influence du livre qualifié de story-board par la scénariste, ponctué de petits moments « cultes », des décors « so british » avec l'humour qu'il leur est du, car un anglais ne ris pas de tout comme tout le monde; on est pas aussi dans la comédie pure, les aventures, les manipulations, les tromperies donne leur lot de colère, de rancoeur et de pleur; c'est ce subtil mélange qui est agréable au final.

Concernant les acteurs, c'est un castings sans grosse stars a par peut etre la plastique de la belle Gemma Arterton, naive, sensuelle, charmante qui fait feu de tout bois avec gourmandise; Dominic Cooper qui n'est pas si mal comme acteur dans son rôle de rockeur; Luke Evans joue l'ami d'enfance, le confident doux et timide qui lèvera la belle; Bill Camp écrivain sensé; Roger Allam qui joue a merveille le mari volage; Tamsin Greig joue une hote particulièrement avenante, mais désespéré par son mari, distant, froid et volage qui voudra s'en prendre a Tamara; il y a aussi deux adolescents énervantes joué par Jessica Barden et Charlotte Christie.