La Proposition
Synopsis:
Lorsque Margaret, une très puissante éditrice, est menacée d'être expulsée vers son pays natal, le Canada, elle imagine une solution d'urgence et déclare qu'elle est fiancée à son assistant, le malheureux Andrew, qu'elle exploite et maltraite depuis des années. Celui-ci accepte de participer à la supercherie, mais à ses conditions... Le curieux couple se rend en Alaska pour rencontrer l'étonnante famille d'Andrew. Margaret, citadine jusqu'au bout des ongles et habituée à tout contrôler, se retrouve vite dans des situations qu'elle ne maîtrise plus... Alors que les préparatifs du mariage avancent et qu'un officier de l'immigration les poursuit, Margaret et Andrew ont de plus en plus de mal et de moins en moins envie de respecter le plan prévu...
Critique:
Succès surprises au box office américains pour le dernier film de la réalisatrice Anne Fletcher avec 160 millions de dollars de recettes, car a premières vue ce film n'a rien d'exceptionnel quand on sait quelle a signé le fadasse 27 Robes; mais faut bien avouer qu'ici il y a du mieux, du bien mieux. La proposition ? Mais qu'elle proposition ? On suit donc Margaret, la parfaite working girl, obnubilé par son boulot, sa réussite et certainement pas par les hommes, mais un jour sa carte verte expire (madame est canadienne) ce qui la menace d'expulsion !!! Que faire si ce n'est proposer a son assistant de devenir son vrai faux mari ??? Tout sa pour échapper a l'expulsion et gardé son travail. Donc l'un veux, l'autre pas, tout les gags ou presque vont jouer sur cette attirance/répulsion mutuelle qu'ils ont, de par leur poste, leur sexe et la nécessité de la situation; Anne Fletcher tire vraiment au mieux de la situation et même si on sait comment cela vas se terminer, c'est plaisant a suivre, drôle, romantique puis le duo d'acteur est bon, l'entente est cordiale, l'alchimie entre les deux est parfaite. Sandra Bullock qui craque pour Ryan Reynolds a la fin mais sans toutefois laissé tombé sont coté caractériel, elle qui est toujours aussi belle, lui qui possède ce coté adulte avec ce charme très enfantin, un magnifique tandem; a coté d'eux des bons seconds rôles comme avec la grand mère joué par Betty White, pétillante et maline, une petite vieille comme on aimerais tous avoir; Craig T.Nelson en père acariâtre, Denis O'Hare en incorruptible de l'immigration ... Une comédie romantique agréable