Semi-Pro

Synopsis:

Jackie Moon a fait fortune il y a quelques années avec le seul tube qu'il ait jamais écrit - en fait, une chanson qu'il avait volée à sa mère. Il a tout investi dans sa vraie passion : le basket. Il est à présent le propriétaire, l'entraîneur et le joueur star des Flint Tropics, une équipe semi-professionnelle. Les Tropics sont un ramassis de bons à rien et de déjantés, depuis Clarence qui en sait plus long sur la fumette que sur le dribble, à Bee Bee qui fait mieux la roue que les paniers... Les fans viennent aux matchs pour reluquer les pom-pom girls, mais ça ne suffit même pas pour récupérer le tableau des scores chez le prêteur sur gages. Pour se sortir de la panade, Jackie décide d'engager un vrai joueur, Monix, ancienne star de la NBA avant sa blessure au genou. Colérique et alcoolique, Monix a pourtant un vrai talent, et il sait tout du basket. Jackie et ses coéquipiers se donnent du mal, mais la réalité reste implacable : ils sont nuls ! Ils vont donc faire ce que font tous les désespérés : oublier toutes les règles. Prêts à tout pour s'en sortir, ils ne reculeront devant rien. Ils vont faire asseoir tous les spectateurs du même côté pour faire croire aux télés qu'il y a du monde, ils vont hurler sur les arbitres, se battre avec leurs adversaires pendant les coupures pub et passer leur temps à danser le disco !

Critique:

Avec ce film la, il est dur d'imaginer que j'ai appris quelque chose car ce n'est pas sa vocation première, mais j'ai donc appris que dans les annés 70 il existait la ABA, ligue américaine de basket vedette de Semi-Pro, est une ligue parallèle créée en 1967 afin de concurrencer la NBA, jugée trop lisse. La ABA devint donc pour quelques années la ligue des hors-la-loi et des rebelles, la ligue permit également des innovations : c'est ainsi en ABA que fut instaurés la règle des trois points et le concours de dunk. Finalement, en 1976, la ABA fusionna avec la NBA, perdant trois de ses équipes au passage. C'est a peu près tout ce qu'il y a d'interessant pour nous européens, je dis européens car les comiques venant des Etats-Unis ne sont pas très connue en France, bref dans le film on suit une équipe de basket vraiment nullissime qui voit son avenir s'obscurcir et qui devra se mettre a jouer comme il faut pour gagner, c'est donc sans réelle surprise. Le film est sauvée des eaux grâce au talents de ces interprètes principaux, avec Will Ferrel d'abord, on aime ou pas  ce gars mais il donne tout ce qu'il a, cette énergie est communicative bien qu'il en fasse un peu trop; il contrebalance le rôle un tantinet plus sérieux de Woody Harrelson, ancienne gloire de la NBA, alcoolique, violent, dragueur mais qui aime plus que tout le basket ball, il remet a lui seul l'équipe sur pied, on a aussi Andre Benjamin en coupe afro l'ancien chanteur du groupe Outkast, Maura Tierney "Abby Lockart d'urgences qui fait un peu taches, c'est juste a cause de la petite histoire d'amour fichu dans le film qui ne sert a rien. Sinon quoi d'autre, l'ambiance du film tout le coté rétro est superbement travaillé, c'est caricatural, mais on s'y croirait de la reproduction des maillots et tenues de basket, au coupe de cheveux ridicules mais le plus sympa c'est la bande son rétro qui est excellente, le réalisateur Kent Alterman a fait appel au compositeur Theodore Shapiro, le résultat est très réussi, notamment parce que l’on trouve de véritables morceaux d’anthologies du Disco Funk, toujours près à nous enflammer, comme par exemple « Lady Marmelade », interprété par LaBelle (Sony BMG), « Dance to the music », interprété par Sly and the Family Stone ,(Sony BMG)  « Funky Stuff », par les légendaires Kool and the Gang (Universal)…

C'est sympathique mais au final très prévisible