Desperado

10 octobre 2009

Synopsis:

Au nord du Mexique, Desperado, le guitariste à la gachette facile, parcourt le pays pour venger sa bien-aimée, abattue par un puissant trafiquant de drogue. Sa route est jonchée des cadavres de ceux qui ont tenté de l'arrêter ou n'ont pas répondu à ses questions.

Critique:

Elle assez difficile a écrire, on serait tenter de dire que c'est une suite, mais non, pour moi c'est non. Tout simplement, pour moi, Desperado est je pense ce que voulait être El Mariachi au début, c'est son résultat avec plus de moyens, c'est vraiment plus vendeurs.

Le hic c'est que le scénario souffre d'incohérences, comme le fait que le dealer de El mariachi, qui tue l'amie du Mariachi se trouve être le frère du dit Mariachi dans Desperado ce qui n'est pas le cas, mais cela ne gène pas la compréhension de Desperado, c'est donc une énième histoire de vengeance, sous fond de soleil chaud et de guitare.

Ce n'est pas un sommet d'originalité scénaristique, mais le génie de Robert Rodriguez se retrouve dans une mise en scènes de feu, un ballet magique de pirouette et de coup de feu, explosant, fusillant tout ce qui peut le contrarier, c'est tellement fort, qu'on croirai être dans un jeu; de cette réalisation on voit que les acteurs s'en donnent a cœur joie, Antonio Banderas est tout simplement excellent, il est cool et complément habité par son rôle, dont il interprète les chansons a la guitare, insufflant vie au Mariachi de la plus belle des façons, remplaçant avec brio, Carlos Gallardo qui ne quitte pas le navire malgré tout; il interprète le rôle de Campa; ensuite il y a la belle, la sensuelle, la plantureuse Salma Hayek qui trouve ici son premier rôle, une présence hypnotisante a l'écran; je finis en parlant de la conscience du Mariachi joué par Steve Buscemi, qui sert de partenaire d'indic au Mariachi, mince c'est pas fini j'oubliai aussi Joaquim de Almeida, Carlos Gomez, Danny Trejo . . . qui joue pas mal, mais qui n'apporte rien de nouveau. Un Western Moderne complètement déjanté, a voir au moins une fois, cela serait dommage d'y passer a coté malgré c'est défauts évident.

Ps: J'ai revue dans la foulée aussi Desperado 2, qui ne déroge pas a la règles de scènes d'action dantesque, mais il reste tout aussi léger dans le scénario, il se perd dans une américanisation de son film, trop de stars, trop d'action, il reste agréable mais ne sert pas franchement la saga.